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4 choses à savoir sur les dividendes en 2024

Les dividendes continuent de jouer un rôle important dans les poches d’actions en termes de revenu. Quelles perspectives offrent-ils pour 2024 et quel rôle peuvent-ils jouer dans les portefeuilles ?
Découvrez les 4 choses à savoir sur les dividendes en 2024.

 

Manon Duez, CFA
Senior Sales Executive, Vanguard Investments Switzerland GmbH

 

1. Les distributions de dividendes ont rebondi au T4 2023

Les distributions mondiales de dividendes ont eu du mal à compenser les pressions inflationnistes élevées en 2023. Toutefois, la trajectoire à cinq ans de croissance des dividendes dresse un tableau plus positif, dopé par un rebond des versements en fin d’année. Au cours de cette période de plus long terme, qui couvre des défis géopolitiques et macroéconomiques majeurs tels que la pandémie, la guerre et la hausse des taux, les dividendes mondiaux ont démontré leur valeur en tant que facteur résilient de préservation du revenu réel.

Les versements internationaux ont augmenté de 7 % en rythme annualisé entre 2019 et 2023, dépassant l’inflation mondiale[1] d’environ 2 %. Au T4 2023, les distributions de dividendes ont globalement augmenté de 7,6 % en glissement annuel pour atteindre un total de 366 milliards de dollars, inversant la contraction de 2,6 % en glissement annuel du trimestre précédent et mettant fin au ralentissement de la croissance observé depuis 2022. Les versements annuels ont clôturé 2023 à 1,9 billion de dollars, en hausse de 3,5 % sur l’année.

 

Distributions de dividendes mondiales par mois civil, somme sur 12 mois glissants

 

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures

Le graphique montre les distributions mondiales par mois civil (barres) et sur une somme glissante de 12 mois (ligne), de janvier 2019 à décembre 2023. Le montant sur 12 mois glissants illustre l’augmentation des distributions de dividendes mondiales (de 7 % annualisés) au cours de la période de 5 ans considérée.

Source : FactSet, Vanguard. Données au 29 décembre 2023 et axées sur les composants de l’indice MSCI All Country World (ACWI).

 

2. L’Amérique du Nord, le Japon et (la plupart) des marchés émergents ont affiché une croissance

L’Amérique du Nord et les marchés émergents tirés par l’énergie (hors Chine) ont été les principaux moteurs de la croissance des distributions mondiales au T4 2023, les dividendes ayant augmenté de 26 milliards de dollars (+8 % en glissement annuel). Aux États-Unis, les principaux secteurs porteurs de croissance ont été les technologies de l’information, l’énergie, la santé et les biens de consommation courante. Sur les marchés émergents, les valeurs de l'énergie ont le plus contribué à la croissance des dividendes.

En revanche, les distributions chinoises se sont contractées de 3 milliards de dollars (-16 % en glissement annuel) au T4 2023. Une confluence de défis a entraîné les difficultés de la Chine, la baisse des versements étant en grande partie imputable aux secteurs de l'industrie et des biens de consommation courante.

Les versements semestriels au Japon ont occupé une place plus importante au T4 2023. Masqués par la dévaluation de 7 % du yen par rapport au dollar américain au cours de la période, les solides résultats financiers et les pressions inflationnistes ont porté les versements du Japon à 40 milliards de dollars (en hausse de 6,4 % en glissement annuel). Les valeurs phares du Japon dans les secteurs de la consommation cyclique, de l'industrie et de la finance ont récompensé les investisseurs avec une hausse des distributions.

 

3. Il pourrait y avoir des obstacles, mais tout n’est pas sombre

Des obstacles se profilent à l’horizon 2024, en particulier pour les marchés émergents et les secteurs sensibles au cycle économique à l’échelle mondiale. En Chine, les faiblesses des secteurs de la finance et de l’immobilier risquent de saper la confiance et les anticipations de distribution dans les matériaux de base et l’industrie, qui dépendent fortement du commerce mondial.

À ces défis s’ajoutent les tensions géopolitiques au Moyen-Orient et les perturbations économiques résultant du conflit en mer Rouge, qui pourraient déclencher de nouvelles pressions inflationnistes et des craintes de récession plus larges, notamment en Europe.

Du côté des bonnes nouvelles, la solidité des distributions des entreprises américaines, ainsi que celles des secteurs de l’énergie et de la finance à l’échelle mondiale, pourrait une fois de plus jouer un rôle clé. Aux États-Unis et dans les marchés émergents, les entreprises bénéficient en moyenne d’une couverture des dividendes plus élevée que leurs homologues en Europe et au Royaume-Uni[2], ce qui pourrait selon nous constituer une réserve face aux défis rencontrés cette année. Il est également possible que les sociétés technologiques arrivant à maturité aux États-Unis commencent à verser des dividendes, à l’instar de Meta.

 

4. Les dividendes continuent de jouer un rôle important dans les portefeuilles

Alors que les gérants de portefeuilles prennent en compte l’impact de la dynamique des dividendes sur les portefeuilles des clients en 2024, en voici quelques-uns des rôles clés :

Performances totales à long terme.
Les cours avaient largement contribué à la performance totale des actions pendant les années de relance monétaire exceptionnelle, jusqu’à ce que les craintes de stagflation (inflation élevée et ralentissement de la croissance) mettent un terme au sentiment positif. Mais lorsque les anticipations s’articulent autour des dividendes plutôt que du cours, les expositions aux actions donnant accès à des dividendes diversifiés peuvent jouer un rôle d’amortisseur dans les portefeuilles, ce que l’on observe depuis 2022.

En outre, les dividendes réinvestis sont un puissant moteur de performance totale composée au fil du temps. Les distributions de dividendes permettent également de diversifier et d’accroître les revenus des portefeuilles, ce qui compense l’inflation à long terme. Comme l’illustre le graphique ci-dessous, l’impact à long terme des dividendes composés joue un rôle important dans la performance totale.

 

Contributions à la performance totale (en devise locale) pour le marché actions mondial

 

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures

Le graphique montre la performance totale de septembre 1995 à décembre 2023, en indiquant dans quelle mesure cette performance totale est attribuable aux rendements des prix et dans quelle mesure elle est attribuable aux rendements des dividendes.

Source : FactSet, Vanguard. Données du 29 septembre 1995 au 29 décembre 2023. Marché actions mondial = indice MSCI All Country World (ACWI). Calculs basés sur le rendement total brut et le rendement du prix en monnaie locale pour la plus longue histoire disponible.

Revenu équilibré.
Pour les investisseurs en quête de revenu, les dividendes constituent une approche très convoitée. Toutefois, nous observons des variations selon les régions en termes de calendrier des distributions de dividendes ; de surcroit, le montant des distributions de dividendes peut s’avérer inégal. Par exemple, la plupart des entreprises européennes et britanniques versent des dividendes sur une base annuelle ou semestrielle, tandis que les entreprises américaines versent généralement des dividendes tous les trimestres. L’exposition globale aux actions mondiales peut ainsi permettre aux investisseurs de saisir les dividendes de manière plus homogène tout au long de l’année.

Biais de style.
Les expositions assorties d’une composante dividende significative tendent à afficher un biais en faveur du facteur « value » et peuvent donc permettre aux investisseurs de diversifier leurs portefeuilles axés sur le bêta ou les valeurs de croissance. Dans la mesure où les valeurs de croissance telles que les « Sept Magnifiques »[3] continuent de dominer les principaux indices actions au sens large, une exposition axée sur les actions sous-évaluées ou une exposition pure aux dividendes peut aider les investisseurs à atténuer une partie du risque de concentration grâce à un profil d'investissement potentiellement plus défensif.

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Biographie

Manon Duez, CFA joined Vanguard in April 2021 as a Senior Sales Executive for the French-speaking regions of Switzerland, covering private banks, family offices and independent wealth managers. Prior to joining Vanguard, she spent 6.5 years at CdR Capital SA, a wealth manager boutique in Geneva as Investment Director, responsible for discretionary portfolio management, fund selection and implementation. Manon initially started her career in London with Morgan Stanley in the Investment Banking division, as an analyst advising on Mergers & Acquisitions and IPOs in the European Luxury and Retail space. In July 2012 she moved across to Morgan Stanley Private Wealth Management providing advisory and execution services to HNWIs in Geneva. Manon graduated in 2010 with a joint Master of Sciences (MSc.) in Finance & Strategy from IEP Paris (Sciences-Po) with a major in International Political Economy from the London School of Economics and Political Science (LSE). Manon took part in an international exchange semester with Georges Washington University during her bachelor and spent a year studying at NYU Stern School of Business. She is a CFA Charterholder and a member of the CFA Society Switzerland. Manon completed a Leadership Essentials course with IMD in Lausanne in March 2021 and obtained the CFA Certificate in ESG Investing in September 2021.

 

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[1] Inflation mondiale mesurée par l’indice total des prix à la consommation de l’OCDE. La période considérée s’étend du 1er janvier 2019 au 29 décembre 2023.

[2] Source : FactSet, Vanguard. Données au 29 décembre 2023 et axées sur les composants de l’indice MSCI All Country World (ACWI). La couverture des dividendes n’est pas pondérée par la capitalisation boursière.

[3] Les « Sept Magnifiques » désignent un groupe de valeurs américaines, à savoir Alphabet, Amazon, Apple, Meta Platforms, Microsoft, NVIDIA et Tesla.